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Jeux genrés

  • Photo du rédacteur: L'équipe Femma
    L'équipe Femma
  • 22 janv. 2019
  • 3 min de lecture

Dernière mise à jour : 5 févr. 2019


Le terme socialisation fait référence au processus par lequel l'enfant intériorise les divers éléments de la culture (valeurs, normes, croyances, règles de conduite) et s'intègre à la vie sociale. Le sexe de l’enfant joue un rôle important car c’est selon ce genre qu’on va lui enseigner des « normes » et des comportements associés à ce genre. On appelle cela la socialisation genrée. Dès la naissance de l’enfant, les parents vont inconsciemment agir en fonction du sexe du bébé. Un parent va se comporter différemment en fonction du sexe de l'enfant, en appliquant inconsciemment les clichés, notamment avec les jeux genrés : rose pour les filles et bleu pour les garçons.

Les parents sont ceux qui influencent en premier leurs enfants. Dans la plupart des foyers, la mère s’occupe d’environ 90% des corvées et tâches ménagères. Le père quant à lui s’occupe plus des activités manuelles comme les petits travaux dans la maison. 

Pendant leur adolescence, les garçons seront poussés vers les sciences pour devenir médecin ou ingénieur alors que les filles seront poussées vers un profil littéraire et social. Les professeurs accentuent les stéréotypes en poussant plus un garçon qu’une fille à redoubler d’efforts en sciences. Les filles s’engagent moins dans les sciences car elles n’ont pas de modèle à suivre. Nous sommes capables de citer des hommes scientifiques comme Galilée, Einstein ou Archimède mais quand il s’agit de citer une femme, une seule nous vient en tête: Marie Curie, or il y a beaucoup d’autres femmes scientifiques qui ont marqué l’Histoire.


Ces stéréotypes resteront encore bien longtemps dans notre société genrée et interviennent de la même façon dans les jouets.


Dès leur plus jeune âge, on propose aux filles des jouets « féminisés » comme des poupées, du maquillage ou des accessoires de cuisine. Ainsi leurs futurs rôles dans la société comme ceux de mère ou de femme au foyer sont inconsciemment suggérés à travers ces jouets.

Pour les garçons, on va davantage leur proposer des camions, des costumes de super-héros ou des armes en plastique. Ce qui suggère qu’ils seront grands et forts, et qu'ils endosseront un rôle important au sein de la société lorsqu’ils seront adultes. Les poupées sont notamment un jeu genré bien connu, par exemple, Barbie.



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Barbie est un jouet dit "pour filles". En 1959, Barbie détone dans l'univers des autres poupées, qui proposent à la petite fille un rôle de maman. Ruth Handler souhaite faire de Barbie un modèle de jeune femme glamour et refuse donc que Barbie soit mariée ou mère de famille et participe à l'émancipation de la femme en déconstruisant les clichés de la femme de l'époque. La couleur rose y est omniprésente et on ne voit aucun petit garçon dans les pubs et il y a des centaines de sortes de Barbie pour une seule sorte de Ken. C'est en novembre 2018 qu'un garçon apparaît, non pas dans une publicité mais une parodie de publicité de Moschino, le garçon était en réalité la représentation de Jeremy Scott qui a dit à ce sujet : « Dans cette pub, je voulais un petit garçon pour représenter tous ceux qui, comme moi, ont joué et grandi avec Barbie, pour moi Barbie était bien plus qu'un jouet, c'était une muse ». Bien que Barbie ait été engagé positivement pour l'émancipation de la femme, de nos jours on peut dire qu'elle est bel et bien un jouet genré dédié uniquement aux filles.


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Outre l'éducation des parents, les jouets ont donc un immense rôle dans la formation des clichés qu'ils transmettent aux enfants comme la couleur rose pour les filles, le bleu pour les garçons, la féerie, la cuisine et l'entretien de la maison pour les filles, la bataille, les

constructions et les voitures pour les garçons. Dans notre société les filles et les garçons sont séparés, il est ainsi difficile pour un enfant d'avoir des goûts qui diffèrent de ces clichés, ce n'est pas considéré comme normal. En achetant des jouets genrés aux enfants, les parents les enferment dans ces clichés avec lesquels les enfants grandissent et qui deviendront normaux pour eux.



Cuisinière rose, vendu au plus jeunes filles, pour la plupart.







Pour connaître les sources des images, merci de cliquer sur les images elles-mêmes.

 
 
 

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MAIS AU FINAL, QUI INFLUENCE QUI ?

Après avoir lu les articles ci-dessus, voici la conclusion de nos recherches.

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