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L'impact de ces poupées sur les jeunes.

  • Photo du rédacteur: L'équipe Femma
    L'équipe Femma
  • 15 janv. 2019
  • 5 min de lecture

Dernière mise à jour : 3 févr. 2019


Barbie, bien qu'elle soit un jouet destiné aux enfants, elle représente la femme parfaite, un idéal féminin : elle est belle, populaire, riche et mène une vie optimale. Elle propage l'image de la femme-objet, qui pour réussir dans la vie, doit compter et jouer uniquement sur son physique et sa jeunesse.


Les petites filles et certaines adultes lui vouent une véritable adulation (culte de la personnalité). Cette dernière est un objet d'influence critiquable. En effet, les petites filles vont s’identifier à cette poupée qui leur transmet une image de la femme "normée" et vont inconsciemment se créer des complexes en se comparant à cette silhouette dite "parfaite" et "normale" qui ne leur ressemble pas forcément. La poupée Barbie influence toutes les générations depuis les années 1960. La Barbie est une jeune femme adulte ayant un corps de rêve, des cheveux blonds et longs nuancés de reflets étincelants. La Barbie véhicule une image idéalisée pour ces jeunes filles.



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En réalité, si Barbie était humaine, elle ne serait pas capable de marcher, ni même de survivre, car ses mensurations sont exagérées et sa maigreur est irréelle.

Voici quelques chiffres illustrant les mensurations de Barbie comparées à celle d'une femme dite "moyenne" : 

Poupée Barbie Femme

Hanches 74 cm 102 cm

Cuisses 40 cm 65 cm

Taille 40 cm 70 cm

                   

            




Ces derniers chiffres sont particulièrement alarmants lorsque l'on sait que de nombreuses jeunes filles s'identifient à cette poupée, et cherchent à tout prix à devenir comme elle.

La minceur de cette célèbre poupée est vue et assimilée comme la norme chez les jeunes filles dès leur plus jeune âge ; elles ne font plus la différence entre la réalité et la fiction lorsqu'elles sont absorbées par la construction de leurs histoires.


L’arrivée d’une « Barbie Slumber Party », ("Barbie Soirée Pyjama") accompagnée d’un pèse personne et d’un guide de régime ne fait qu’accentuer ces critiques.


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Ici, les accessoires vendus avec la poupée dans le coffret " Barbie Slumber Party", dont un livre miniature avec marqué dessus :

"How to lose weight" - "Comment perdre du poids"

"Don't eat!" - "Ne mangez pas!"


Mais aussi un pèse personne, un peignoir et une trousse rose, évidemment.



Car oui, Barbe véhicule aussi l'image que le rose n'appartient qu'aux filles et que seules les filles peuvent porter ou jouer avec du rose !


«En avril 2014, on a publié un rapport de recherche dans lequel un peu plus de 40 % des enfants de 8 à 12 ans interrogés disaient vouloir être plus minces. Si on avait regardé toutes les insatisfactions par rapport au poids, on serait peut-être arrivé à 50 %. Les filles sont les principales affectées par le culte de la minceur, mais les garçons aussi sont touchés: à 9 ans, 33 % d’entre eux aimeraient être plus minces. Ces chiffres correspondent aux constats aussi faits aux États-Unis et en Australie » avoue la psychologue Anne Aimé, professeure et chercheurs à l’Université du Québec. Diplômée d'un doctorat en psychologie s'exerce dans le domaine des problèmes d’image corporelle, de poids et d’alimentation depuis déjà plusieurs années.


Jouer à la poupée est bien plus qu’un jeu, c’est un défouloir imaginaire où les petites filles oublient qui elles sont et se vouent entièrement à leurs histoires. Lorsque celles-ci sont trop absorbées par ce jeu, leur santé peut être mise en danger : un syndrome découle de ce désir d’un mode de vie soi-disant parfait, il s'agit tout simplement du syndrome de Barbie.

Ce syndrome touche les personnes de tout âge, certaines petites filles cessent même  de manger pour ressembler à leur modèle. De nombreuses femmes ont eu recours à la chirurgie esthétique pour parfaire leur image. C'est le cas d'Anella An qui a déboursé 40 000 dollars, soit 35 000 euros en chirurgie esthétique.


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Depuis ses 25 ans, Anella An enchaîne les opérations esthétiques dans l’espoir de se rapprocher au maximum du physique de son idole de toujours. Elle a subi une rhinoplastie, une augmentation mammaire et du volume de ses lèvres ainsi que plusieurs liftings.

"On a tous des complexes. Même des petites choses. Au début, je voulais changer mon nez. Donc je l'ai fait. Puis je me suis dit 'pourquoi pas avoir de beaux seins aussi ?' C'était juste le début..." a déclaré Anella An dans une interview.


D'ailleurs, elle se considère déjà comme "la Barbie Polonaise". Grâce à ses apparitions dans les médias, Anella An compte en profiter et souhaite faire la couverture du célèbre magazine PlayBoy et commencer une carrière de mannequin.


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S'apparentant à une jeune femme adulte, Barbie n'est qu'un jouet pour enfants, dès leur plus jeune âge ces derniers voudront à tout prix recopier cette image. La poupée est le premier élément auquel l'enfant s'adresse seul, il peut l'habiller, lui parler librement, créer des histoires et constituer une forme de vie imaginaire qui lui est propre et qui peut représenter sa vie future. Les gestes typiques de femme adulte comme tenir son sac à main, conduire un véhicule et même parler au téléphone sont des gestes inadaptés et incohérent à reproduire à un âge si peu avancé. Ce comportement, les enfants le retrouvent au quotidien auprès de leur mère, de leurs sœurs : auprès de chaque symbole féminin qui les entoure. Barbie joue le rôle d’interprète de la gestuelle d'une femme. Plus accessible sous la forme de jouet, ces poupées restent une source d'inspiration à tous les âges ;


De plus Barbie est une des dernières représentations féminine sur le marché du jouet qui propose aux petites filles une seule et unique image de la femme. Les petites filles pensent que cette image est forcément la "bonne" comme elle est la seule. Il faut être comme Barbie du point de vue physique ou matériel, mais dès lors que l'on ne fait plus partie de la "norme" on devient imparfaite. Nous sommes toutes uniques et différentes ! Barbie ne représente pas cette différence et réduit le champ d’identification aux jeunes filles. L'avenir et la mentalité ont une place distincte dans le monde de Barbie, les métiers qu'elle exerce sont exclusivement réservés à la gente féminine. Personne à ce jour ne commercialise de Barbie bûcheron ou mécanicien, ainsi les filles sont manipulées et ne croient pas en leur potentiel, leur intelligence et ne s'orientent pas vers des métiers dit "de garçon".


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En 2017 Barbie lance un projet toujours en cours à ce jour, combattant les clichés : DREAM GAP. Dans la vidéo ci-dessous, des fillettes engagées nous expliquent qu'un réel fossé est creusé entre les filles et leurs vraies capacités. À l'âge de 5 ans, la majorité des filles abandonnent l'éventualité de devenir scientifique, chercheuse, présidente, ingénieure, astronaute ou encore philosophe.


Barbie est un jouet qui se focalise sur l'apparence et non sur l'accomplissement personnel. Ceci incite les filles à renoncer précocement à s'orienter vers des filières qui semblent réservés aux garçons, contrariant certainement de nombreuses vocations. En effet, aucun exemple concret ne les pousse vers ces métiers car la majorité des chercheurs, astronautes ou présidents sont des figures masculines. Ce projet est particulièrement intéressant puisqu'il a été crée à l'initiative de Barbie.



Pour connaître les sources des images, merci de cliquer sur les images elles-mêmes.

 
 
 

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MAIS AU FINAL, QUI INFLUENCE QUI ?

Après avoir lu les articles ci-dessus, voici la conclusion de nos recherches.

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